INFO-FO Animation

ÇA S’ANIME à

L’ANIMATION !

Lorsqu’une organisation syndicale dépose un préavis de grève, cela signifie qu’elle veut mettre l’administration face à ses responsabilités.
 
Cela fait des années que les collègues de la Logistique Animation subissent les conséquences d’un management ( que nous avions qualifié d’archaïque ) qui est allé jusqu’à la déviance.
 
Depuis l’ exclusion du Technicien et le départ du Directeur, ils ont été laissé à l’abandon par leur employeur et aujourd’hui, ils disent : Stop !
 
Plus de vaines promesses de concertation ( concertation et dialogue qui n’ont eu lieu que dans la tête de nos dirigeants), cela fait un an quasiment qu’ils ne voient rien venir.
 
Le projet à l’ordre du jour du CTP du 20 juin, ne reste qu’au niveau de la déclaration de principe ( certes louable ) mais ne dit rien de concret sur l’organisation.
 
Les agents demandent des conditions de travail décentes,  de la considération et le respect  qui leur est dû.
 
Chacun doit savoir que cette situation scandaleuse dans laquelle ils se trouvent , peut-être résolue par l’établissement d’un calendrier de concertation qui relève de l’administration.
Ceci étant, la situation réclame une intervention immédiate car beaucoup de questions pourraient être résolues sans même attendre l’aboutissement du dossier: celle d’un responsable d’atelier de proximité, la définition concrète du circuit de décision.
 
Si nous devions aller au conflit, cela relèvera de l’unique responsabilité de l’administration qui n’a pas dans cette affaire satisfait à ses obligations.
Pour toutes ces raisons notre organisation syndicale  » FO des Municipaux » a déposé un préavis de grève pour le mercredi 15 novembre et la balle est dans le camp des autorités.

INFO – BEP : ABUS

ABUS

FO vous a fait part dernièrement de la situation des agents de la BEP et sous la pression ( et uniquement sous la pression !) a obtenu qu’un dossier les concernant soit retiré de l’ordre du jour et qu’une véritable concertation avec les agents soit planifiée.

Véritable, car nous nous sommes rendus compte que la vision offerte par La Direction de la DPSCM aux Décisionnaires était toute personnelle et surtout totalement mensongère.

Comme dans d’autres dossiers par ailleurs, nous entendons parler de réunions fantômes, de concertation avec les agents dont il n’ existe aucune trace.

Comme si il suffisait de déclarer qu’il y a eu un dialogue pour justifier d’une réorganisation.

A cela il faut ajouter des méthodes managériales qui procèdent de la pression, de l’intimidation et d’une forme de harcèlement qui n’a bien évidemment pas lieu d’être, mais qui surtout s’exerce sans même prendre la peine de se cacher.

Depuis le mouvement de grève ( doit on le rappeler ? Légal ! ), notre délégué syndical FO et ses collègues bénéficient d’un traitement spécial de la part d’un encadrement zélé qui n’a visiblement pas apprécié que les agents exercent leur droit d’expression et osent contester la vision de leur Direction pour leur avenir.

Nous avons dans nos différentes publications, alerté les autorités sur ces pressions exercées sur les agents pour les dissuader de poursuivre la contestation, sans que cela n’entraîne un intérêt marqué de la part de nos dirigeants.

A titre d’exemple, les agents de la BEP, qui avaient affiché une photo de la « Tribune Le Progrès » symbolisant leur mouvement ont eu leur visage gribouillé, effacé, et l’origine de cette action stupide, puérile, voire violente, ne fait aucun doute.

Cela peut paraître anecdotique mais tout de même c’est inquiétant, car accepter de telles méthodes reviendrait à contester aux agents le libre exercice de l’expression démocratique, et entériner le fait qu’il serait légitime de la part de la Direction de pratiquer le management par la terreur.

Ce n’est un secret pour personne ( à part peut-être pour nos grands chefs ) que la DPSCM souffre d’un management sujet à interrogations.

Nombre de collègues, en off, s’en plaignent sans que cela ne provoque à minima un intérêt marqué de nos responsables.

Les remontées sont identiques de tous les bords, PM et administratifs.

Une fois de plus, nous devons faire le constat qu’à un certain niveau de responsabilité, on admet que les règles de conduite, le cadre, ne s ‘appliquent pas.

Cela au nom de la sacro sainte cohérence de la chaîne de commandement, qui s’apparente ni plus ni moins dans ce cas, à un grave défaut de contrôle de la part de l’employeur ( pour qui cela reste un devoir ).

Nos collègues de la BEP et au delà même , doivent savoir que notre rôle d’Organisation syndicale FO est de leur apporter le soutien qui leur est dû.

Nous n’accepterons pas l’inacceptable et veillerons à ce que les comportements hors cadre de la hiérarchie soient sanctionnés.

N’oublions pas que le fait d’être dépositaire d’une autorité et d’en abuser constitue en droit une circonstance aggravante.

Notre terrain est le social, mais FO saura le dépasser si nécessaire et porter l’affaire sur un autre plan, si nos alertes se trouvent confrontées à la surdité et au mutisme des autorités.

INFO – BEP : la suite !

BEP : la suite !
Suite aux négociations menées avec l’administration et Monsieur le Maire, FO des Municipaux, après consultation et accord des agents,
suspend le mouvement de grève.
En effet, nous avons obtenu le retrait de ce dossier au CTP.
Pour rappel, la mise en place de la « Brigade Incivilités » avec la volonté de faire verbaliser les agents BEP en civil, en totale insécurité, n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les OS et encore moins avec les agents de la BEP ! 
Ce qui pour nous est inadmissible !
Nous avons également obtenu des autorités territoriales l’engagement d’un travail constructif, dans un délai raisonnable, sur l’évolution du statut lié à la réalité des missions de la BEP et ce en toute sécurité.
Notre organisation FORCE OUVRIÈRE, comme elle le fait toujours, continuera à lutter au coté des agents, fermement et dans le respect du cadre légal, pour faire entendre la voix des agents.
Les conflits pourraient être évités si, au sein des Directions, certains responsables n’étouffaient pas la réalité du terrain pour masquer les « FAILLES » de leur gestion aux détenteurs de l’autorité.
Chacun au sein de notre institution doit prendre sa place et uniquement la sienne, et il semble urgent de rétablir un contrôle inexistant au sommet qui sape le fondement du principe hiérarchique.
Nous resterons donc attentifs à ce que la circulation des informations se fasse sans filtre, et à ce que les pressions exercées sur les agents durant ce conflit ne se reproduisent plus.
Merci à tous ceux, nombreux, qui ont manifesté leur soutien par un mail envoyé sur la boite FO.
Se battre pour les autres, c’est se battre pour soi et nous comptons sur chacun d’entre vous
pour que ce mouvement de solidarité se poursuive.
 
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